Runeda saisit l’étrangeté commune de notre mémoire qui synthétise nos souvenirs. On ne peut pas retenir une image fixe réellement, mais plutôt une esquisse animée aux limites floues, dans ce monde urbain en perpétuel mouvement. Où est le dedans, où est le dehors, l’avant et l’après ? Le trouble des limites nous atteint dans la vision spatiale que nous pouvons avoir des lieux et des personnes que nous croisons, dans le fondu-enchaîné de notre mémoire. Ni un passé ni un futur, une ambiance synthétisée, l’immense collage que constitue notre réalité urbaine.